Dans l'antiquité, le terme « philhellène » se référait aux non-Grecs qui s'intéressaient à la culture grecque, mais également aux Grecs désireux de faire valoir leur culture et traditions. Au Pont, par exemple, l'aristocratie perse adopta plusieurs traditions grecques, ce qui leur permit de mieux gérer leurs colons grecs. À leur tout, ils cherchèrent à maintenir leur identité culturelle et leurs relations amicales avec les états helléniques voisins. Durant les guerres de Mithridate qui opposèrent le royaume du Pont à Rome au Ier siècle av. J.-C., Mithridate VI repoussa le philhellénisme jusqu'à se présenter lui-même comme défenseur de toute la culture hellénique, surtout celle venant de Grèce. Ce fut une prise de position politique utile.
