Pillard lance-projectiles, Tirailleurs daces

Coût de recrutement 420
Coût d'entretien 84
Dégâts des tirs 32
Portée 80
Tirs par minute 7
Intégrité du navire 875
Vitesse du navire 3
Attaque en mêlée 8
Dégâts des armes 24
Défense en mêlée 27
Armure 40
Santé 45
Forces & Faiblesses
  • Bonne résistance de la coque
  • Équipage moyen
  • Rapide
  • Éperonnage faible
  • Abordage mauvais
  • Bon combat à distance
  • Courte portée
  • Cadence de tir rapide
  • Dégâts et pénétration d'armure bons
  • Très faible en mêlée
  • Très mauvais moral
Description

La plupart des troupes d'Europe du nord n'étaient pas des puissances navales. On pouvait toutefois y trouver de bons navigateurs. Les techniques de construction navale étaient bien comprises et alors que de nombreux navires étaient de petits bateaux recouverts de cuir et utilisés à l'intérieur des terres et près de côtes, on fabriquait également des navires pour les mers. Les charpentiers de marine utilisaient des planches lourdes pour les coques. Elles étaient assemblées puis attachées à un squelette en bois pour créer des embarcations robustes capables de résister aux conditions de l'Atlantique. Jules César fut surpris de la qualité des navires ennemis lorsque sa flotte entra en conflit avec les Vénètes de Bretagne actuelle. Les navires vénètes avaient un fond plat pour pouvoir naviguer les eaux peu profondes. Ils étaient aussi conçus en chêne pour faire face aux mers agitées. Ceci les rendait résistants face aux galères romaines et ils pouvaient faire peu de cas d'une attaque d'éperonnage. César raconta que les bateaux ennemis étaient faits de « planches d'un pied de large, attachées par des pics en fer de l'épaisseur d'un pouce ; les ancres étaient sécurisée par des chaines en fer au lieu de cables ». Lorsque les Romains furent forcés d'aborder, ils firent face à de redoutables guerriers habitués au combat rapproché en mer.

Le javelot fait partie des armes les plus anciennes qu'aient maniées les hommes. Les akontistai, psiloi armés de javelots, figurent parmi les meilleurs examples des troupes aux javelots de la Grèce antique. Équipés presque uniquement de leur arme, ils harcelaient leurs homologues ennemis et mitraillaient les phalanges hoplites avec leurs javelots avant de vite se retirer. C'était la tactique typique de toute troupe armée de javelots et sans armure : engager à portée puis se replier derrière une infanterie mieux équipée ; ou alors continuer d'attaquer tout en essayant de maintenir l'écart avec l'ennemi. Ce harcèlement à portée pouvait se montrer très efficace. En 391 av. J.-C., à la bataille de Lechaion, un force sparte qui manquait de tirailleurs ou de cavalerie en pâtit énormément lorsque les Athéniens armés de javelots refusèrent de la rencontrer en combat rapproché. Avec le temps, les boucliers devinrent plus communs, comme ceux dont se servaient les peltastes thraces et grecs, ou encore les vélites romains. À leur tour, ils furent ensuite remplacés par les thurephoroi helléniques et les réformes mariennes de la légion romaine. Cependant, des détenteurs de javelots et autres soldats irréguliers continuèrent à jouer un rôle dans beaucoup d'armées durant l'Antiquité.

Requiert
Bâtiments
Disponibilité de la faction