Description
Le « cinq », appelé quinquérème en latin et pentère en grec, était un bateau d'abord utilisé par les Syracusains contre les Carthaginois aux alentours de 398 av. J.-C. Comme les autres polyrèmes, terme signifiant à plusieurs rames, les chances sont qu'il n'avait pas cinq rangs de rames mais que le mot rame voulait en fait indiquer rameur. Dans un tel cas, l'arrangement des rameurs aurait été de 2-2-1 en partant de la ligne de flottaison. Il est logique de garder le poids le plus bas possible pour garder toute stabilité. Un centre de gravité trop haut rend un bateau susceptible de chavirer si touché sur un côté. Ainsi, le quinquérème était un navire impressionnant à la fois en termes d'apparence et en valeur au combat. Avec un contingent de combat important à bord, ainsi que beaucoup d'espace, ce bateau lourd pouvait faire face à la plupart des ennemis et des menaces.
Les archers orientaux peuvent infliger de lourdes pertes s'ils sont utilisés en grand nombre. Leurs arcs composites leur donnent une bonne portée, une bonne précision et de la puissance de pénétration. L'arc composite est, comme son nom l'indique, composé de divers matériaux et les couches de bois, de nerfs, et de corne animale lui donnent un « ressort » très efficace et énergique. Entre les mains d'un archer raisonnable, une flèche d'un arc composite peut traverser une cotte de maille à une portée raisonnable. Toutefois, il ne fallait pas le mouiller. Les colles utilisées pour sa construction fondaient dans des conditions humides. Dans les déserts orientaux, ce n'était guère un problème, mais cela explique pourquoi l'arc composite ne fut jamais adopté en Europe.
