Trière (scorpion), Frondeurs égyptiens
Coût de recrutement | 640 | |
Coût d'entretien | 128 | |
Dégâts des tirs | 20 | |
Portée | 150 | |
Tirs par minute | 7 | |
Intégrité du navire | 693 | |
Vitesse du navire | 6 | |
Attaque en mêlée | 8 | |
Dégâts des armes | 24 | |
Défense en mêlée | 22 | |
Armure | 20 | |
Santé | 45 |
Forces & Faiblesses
- Faible résistance de la coque
- Équipage léger
- Rapide
- Éperonnage faible
- Abordage moyen
- Combat à distance bon
- Très longue portée
- Cadence de tir moyenne
- Dégâts faibles mais pénétration d'armure moyenne
- Très faible en mêlée
- Très mauvais moral
Description
De tous les navires de guerre du monde antique, c'est la trirème ou trière qui reste la plus célèbre et reconnaissable. La trirème figure dans la plupart des péplums hollywoodiens. Ce navire était entièrement conçu pour la guerre. Son nom vint des trois rangs de rames qu'elle comportait de chaque côté, empilés les uns sur les autres en colonnes pour donner aux rameurs plus d'espace pour travailler. Le rang du haut pivotait sur une dame de nage montée sur un portant fixé sur la coque. Cela permettait aux rames du haut de plonger à un angle plus aigu pour atteindre l'eau sans s'emmêler dans les rames du dessus. La trirème était un navire agile, capable d'accès de grande vitesse avec un équipage bien entraîné et, contrairement aux croyances populaires, tous les rameurs n'étaient pas des esclaves. À bord des vaisseaux grecs se trouvaient des citoyens qui marchaient au respect, et non pas au fouet. Ces navires ne convenaient toutefois pas aux eaux agitées comme l'Atlantique, le niveau de rames le plus bas était le plus souvent situé à moins de cinquante centimètres de la ligne de flottaison. Pourtant, cela n'empêchait pas la trirème d'être une arme excellente contre les autres bateaux : une attaque d'éperonnage à grande vitesse pouvait ouvrir un trou dans la coque de la plupart des cibles. Elle pouvait aussi être utilisée d'autres façons, et finit par transporter des archers et des assortiments de pièces légères d'artillerie.
Les frondeurs étaient des éléments ordinaires dans les armées antiques. La fronde était une des plus anciennes armes et était utilisée pendant la période paléolithique. En comparaison avec les arcs non composites, la fronde était plus facile à produire et offrait une meilleure portée.
Conçue à la partir de lin ou de chanvre tressé, elle comportait une poche dans laquelle le projectile était placé. Un côté disposait d'une boucle et l'autre d'un nœud ou d'une bande que l'on pouvait agripper fermement. Les frondeurs inséraient leur majeur dans la boucle et tenaient l'autre côté entre leur pouce et leur index. Ils faisaient tourner le projectile avant de le relâcher d'un mouvement du poignet. Rapide à tirer et à charger, la fronde était haïe par ses victimes.
Les projectiles variaient, de pierres ramassées dans des rivières à diverses formes en argile ou en plomb, ces dernières pouvant atteindre une distance de 400 mètres. De tels projectiles pouvaient porter des inscriptions : « attrape ! » ou « prends ça ! » Il était difficile de voir les projectiles en vol et même s'ils n'avaient pas la même force de pénétration que les flèches, ils pouvaient facilement casser un os ou enfoncer une armure à courte portée. Ainsi, le consul romain Paullus fut tué par un tir de fronde durant les premières minutes de la catastrophique bataille de Cannes.