Trière (lance-projectiles), Archers mercenaires égyptiens

Coût de recrutement 490
Coût d'entretien 360
Dégâts des tirs 35
Portée 125
Tirs par minute 6
Intégrité du navire 693
Vitesse du navire 6
Attaque en mêlée 8
Dégâts des armes 24
Défense en mêlée 12
Armure 10
Santé 45
Forces & Faiblesses
  • Faible résistance de la coque
  • Équipage léger
  • Rapide
  • Éperonnage faible
  • Abordage mauvais
  • Combat à distance moyen
  • Longue portée
  • Cadence de tir moyenne
  • Bons dégâts mais pénétration d'armure faible
  • Très faible en mêlée
  • Très mauvais moral
Description

De tous les navires de guerre du monde antique, c'est la trirème ou trière qui reste la plus célèbre et reconnaissable. La trirème figure dans la plupart des péplums hollywoodiens. Ce navire était entièrement conçu pour la guerre. Son nom vint des trois rangs de rames qu'elle comportait de chaque côté, empilés les uns sur les autres en colonnes pour donner aux rameurs plus d'espace pour travailler. Le rang du haut pivotait sur une dame de nage montée sur un portant fixé sur la coque. Cela permettait aux rames du haut de plonger à un angle plus aigu pour atteindre l'eau sans s'emmêler dans les rames du dessus. La trirème était un navire agile, capable d'accès de grande vitesse avec un équipage bien entraîné et, contrairement aux croyances populaires, tous les rameurs n'étaient pas des esclaves. À bord des vaisseaux grecs se trouvaient des citoyens qui marchaient au respect, et non pas au fouet. Ces navires ne convenaient toutefois pas aux eaux agitées comme l'Atlantique, le niveau de rames le plus bas était le plus souvent situé à moins de cinquante centimètres de la ligne de flottaison. Pourtant, cela n'empêchait pas la trirème d'être une arme excellente contre les autres bateaux : une attaque d'éperonnage à grande vitesse pouvait ouvrir un trou dans la coque de la plupart des cibles. Elle pouvait aussi être utilisée d'autres façons, et finit par transporter des archers et des assortiments de pièces légères d'artillerie.

Des Égyptiens complémentaient les phalanges grecques de la dynastie ptolémaïque. Guerriers courageux et fiers, ils remplissaient divers rôles mais étaient le plus souvent utilisés comme peltastes, tirailleurs sur les flancs des phalanges, ou comme infanterie autre que phalange sur des reliefs plus escarpés. Bien que les Ptolémées adoptèrent les attributs des pharaons et leurs infrastructures religieuses, une forte agitation régnait toujours dans la population des autochtones, et ce, longtemps après la succession. C'était dû principalement à la manière dont les seigneurs grecs se servaient des traditions des pharaons pour remplir leurs coffres aux frais de la populace. Le gros des armées ptolémaïques était toujours grec jusqu'à la bataille de Raphia en 217 av. J.-C. où elles affrontèrent une force séleucide si grande que Ptolémée IV fut forcé d'incorporer 30 000 Égyptiens pour la première fois. Le besoin leva le doute qui planait sur les locaux désabusés. Leur performance au combat entraîna l'utilisation d'une plus forte proportion de troupes natives au sein de l'armée égyptienne et avec le temps, plus de rôles différents pour ces hommes à mesure qu'ils gagnèrent la confiance de leurs commandants grecs.